Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, un homme s’est promené place de la République couvert de tatouages représentant des injures racistes, lundi 24 avril. Il s’agissait d’une action organisé par le Conseil représentatif des associations noires (CRAN). Les tatouages, bien entendu temporaires, symbolisent des blessures d’ordinaires invisibles pour les personnes victimes de racisme. Un amoncellement d’injures a été collecté par le biais des réseaux sociaux ou lors d’entretiens et de témoignages. Unifiée sous le hashtag #jeffaceleracisme, la campagne est parrainée par Harry Roselmack, Audrey Pulvar et Souleymane Sylla, victime d’agression raciste de la part des supporters du club de Chelsea en 2015.