Marine Le Pen à Nice le 27 avril. | Claude Paris / AP

Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) qualifiée pour le second tour de la présidentielle, a affirmé qu’elle voulait « dompter » la mondialisation, jeudi 27 avril au soir lors d’un meeting à Nice.

« La mondialisation est là. Je ne la nie pas. Je veux la dompter. Sans angélisme, en mettant la France dans les conditions d’en tirer le meilleur, pas le pire », a lancé la présidente du FN, devant environ 4 000 personnes.

« Je serai une présidente qui protège, qui mettra en œuvre le patriotisme économique en faveur de nos entreprises, qui, pour les salariés et les retraités développera votre pouvoir d’achat et pour tous, garantira notre système social et particulièrement notre système de santé », a promis Mme Le Pen.

Attaques contre la politique d’Emmanuel Macron

Elle a critiqué son adversaire Emmanuel Macron, qui « propose une logique fratricide, une concurrence généralisée entre nous et entre les entreprises ». « Je n’accepte pas que le droit du travail soit négocié par entreprises, a ajouté Marine Le Pen. M. Macron veut une adaptation par entreprise. Mais ça revient à lancer une course au dumping social pour une prime au moins-disant social. A ce jeu, toutes les petites entreprises disparaîtront au profit des grands groupes. »

Elle a également attaqué son adversaire du second tour de la présidentielle sur le terrain de l’immigration :

« L’élection de M. Macron, ce sera la poursuite et l’accélération de la submersion migratoire. Cette élection est aussi une consultation des Français sur l’immigration massive. Immigration massive : stop ou encore ? »

Des « On est chez nous, on est chez nous ! », ont alors empli le Palais Nikaïa de Nice. « Stop, pas par manque de générosité, mais par réalisme. La France n’a pas les moyens de le faire, son modèle social sera encore plus affaibli », a poursuivi la candidate frontiste. « Je redonnerai immédiatement des frontières à la France, car moi je choisis la France », a-t-elle ajouté, en réaffirmant qu’elle ramènerait le solde migratoire à 10 000 par an.

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