Les 100 premiers jours de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, pallier franchi le 29 avril, ont été marqués par un bilan mitigé, mais aussi par des revers. A en croire l’intéressé et son équipe, le bilan est moins nuancé.

First 100 Days
Durée : 00:31

Le républicain s’est offert, lundi 1er mai, un spot publicitaire télévisé pour défendre son action durant les 100 premiers jours de son mandat. « L’Amérique a rarement vu un tel succès », affirme la publicité d’une voix digne des meilleures bandes-annonces hollywoodiennes. Le spot cite certaines actions à porter au crédit du président américain, comme la nomination confirmée du juge Neil Gorsuch à la Cour suprême, ou l’approbation du pipeline controversé Keystone XL, allant du Canada au Nebraska. « Vous n’en sauriez rien en regardant les informations », poursuit le spot télévisé, sur une mention « Fake News » en lettres rouges, dans la droite ligne des attaques régulières de Donald Trump contre la presse.

Selon le New York Times, cette publicité a été payée par le comité de réelection de Donald Trump – officiellement créé en janvier. L’équipe devrait allouer 1,5 million de dollars à la diffusion de ce spot sur les chaînes, une somme relativement basse qui ne laisse pas entrevoir une large campagne nationale, note le quotidien.

Plusieurs revers en justice

Au cours de son adresse hebdomadaire, vendredi 28 juin, le président Trump avait déjà vanté les mérites de son bilan. « Je crois sincèrement que les cent premiers jours de mon administration ont été les plus réussis de l’histoire de notre pays », avait-il affirmé.

Des déclarations qui ne citent pas le revers cuisant essuyé par Donald Trump sur la réforme de santé de Barack Obama, l’Obamacare, qu’il avait promis d’abroger, avant de faire marche arrière devant le Congrès.

Sur l’immigration, le bilan du président républicain est également mitigé, puisque plusieurs de ses décrets anti-immigration ont été bloqués par la justice. C’est notamment le cas de tous les décrets interdisant l’entrée sur le territoire américain de certains ressortissants de sept pays musulmans, dont l’Irak, le Yémen, le Soudan, la Libye et l’Iran. Par ailleurs, la publicité ignore l’une de ses promesses phares de campagne, la construction du mur à la frontière avec le Mexique, projet actuellement au point mort faute de financement.