En six ans de guerre, plus de la moitié de la population syrienne est réfugiée ou déplacée. | DELIL SOULEIMAN / AFP

Les rebelles syriens ont annoncé mercredi 3 mai qu’ils suspendaient leur participation aux pourparlers avec le régime de Bachar Al-Assad à Astana, au Kazakhstan, jusqu’à l’arrêt des bombardements en Syrie. Cette nouvelle session de négociations s’était ouverte quelques heures plus tôt, initiée par la Russie et l’Iran, alliés du régime, et la Turquie qui soutient l’opposition.

« La délégation rebelle suspend les rencontres à cause des violents bombardements aériens frappant les civils. La suspension durera jusqu’à la fin des frappes dans toute la Syrie », a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) une source au sein de la délégation rebelle évoquant des bombardements « dans toute la Syrie » sans spécifier où.

Les négociations d’Astana sont présentées comme le pendant sécuritaire des pourparlers plus politiques sur l’avenir du pays qui se tiennent à Genève et qui n’ont pas progressé jusqu’à présent. En six années de guerre en Syrie, plus de 320 000 sont mortes et plus de la moitié de la population est réfugiée ou déplacée.