Ségolène Royal, Gérard Colomb, Brigitte Macron, Richard Ferrand, Jean-Yves Le Drian, et François Bayrou assistent au meeting d'Emmanuel Macron au Paris Event Center à La Villette à Paris, le 1er mai 2017 - 2017©Jean-Claude Coutausse / french-politics pour Le Monde | Jean-Claude Coutausse, french-politics pour 'Le Monde"

Emmanuel Macron est devenu, dimanche 7 mai, le président de la République française. Recueillant 65,8 % des voix, le candidat d’En marche ! s’est imposé face au Front national de Marine Le Pen. Un résultat qui a réjoui ceux qui avaient appelé à voter pour lui.

François Hollande a été l’un des premiers à saluer le nouveau président. Sa « large victoire confirme qu’une très grande majorité de nos concitoyens ont voulu se rassembler autour des valeurs de la République et marquer leur attachement à l’Union européenne comme à l’ouverture de la France dans le monde », a déclaré le chef de l’Etat sortant, selon un communiqué de l’Elysée.

« L’enjeu majeur c’est de rassembler et de construire pour poursuivre le chemin de la France vers le progrès et la justice sociale. »

Le président du MoDem, François Bayrou, s’est réjoui d’un « résultat magnifique et incroyablement significatif ». « Dois-je ajouter qu’il est pour moi très émouvant, parce que c’est le combat, un combat, qui vient de loin », a expliqué sur France 2 celui qui avait rallié avant le premier tour le candidat d’En marche !.

« On sait que ça ne va pas être facile, que cet espoir il faut désormais l’incarner, le porter, le réaliser concrètement. »

« Construire une majorité présidentielle »

A son tour, le premier ministre, Bernard Cazeneuve, a salué « la lucidité des électeurs » ayant « rejeté le projet funeste de l’extrême droite ». Il a surtout appelé « la gauche de gouvernement » à « apporter sa contribution » au quinquennat Macron. « L’enjeu des élections législatives est de donner de la force et de la crédibilité à cette aspiration », a également estimé dans un communiqué celui qui doit mener la bataille des législatives pour le Parti socialiste.

La ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a estimé également que « le temps est venu de travailler ensemble ». Il faudra « construire une majorité présidentielle et parlementaire », a-t-elle affirmé, en saluant « la victoire de l’audace, de l’imagination et d’une nouvelle espérance, en particulier pour les jeunes générations ».

L’ancien premier ministre socialiste, Manuel Valls, a lancé un appel à « bâtir une majorité présidentielle large et cohérente » à l’Assemblée nationale. « Le temps est au dépassement et à la clarté pour réussir », a déclaré dans un tweet l’ancien candidat malheureux à la primaire de gauche.

La ministre de l’éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a estimé dimanche soir que le parti socialiste devait être « à la fois constructif et exigeant » vis-à-vis d’Emmanuel Macron, appelant le PS à faire preuve de pragmatisme après sa victoire à la présidentielle.

Victoire « nette et indiscutable »

De l’autre côté de l’échiquier politique, le président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi (Les Républicains) s’est félicité dans un communiqué de la victoire « nette et indiscutable » d’Emmanuel Macron. « Dès demain, je me mobiliserai pour faire gagner nos candidats aux élections législatives qui ont eu une attitude républicaine et sans ambiguïté face au Front national » a ajouté M. Estrosi.