Stephane da Costa s’est illustré lors des tirs au but. | Xavier Laine / AP

Ils sont parvenus à se remobiliser après leur défaite frustrante contre le Canada, mais la tâche fut ardue. Les hockeyeurs français ont assuré leur maintien dans l’élite en battant la Biélorussie (4 à 3 aux tirs au but), vendredi 12 mai à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy, dans un match à rebondissements. Les coéquipiers de Pierre-Edouard Bellemare espèrent maintenant atteindre les quarts de finale de « leur » Mondial.

Conscients de jouer bien plus gros que la veille contre les numero 1 mondiaux, les Bleus ont jeté toutes leurs forces dans la bataille dès le début du match. Leur domination a été récompensée après 12 minutes par un but de Sacha Treille d’un superbe lancer dans la lucarne, puis au tout début du deuxième tiers-temps grâce à Damien Fleury.

Mais le réservoir s’est vidé. Les Biélorusses, qui jouent pour un grand nombre d’entre eux au club de Minsk, dans la très relevée ligue russe (KHL), ont pris le contrôle du palet et marqué trois fois en quinze minutes, à cheval sur les deuxième et troisième période.

« On se met un peu dans la panade! Je ne sais pas si on a eu un peu trop d’aisance, si on les a pris un peu de haut ou si c’était de la fatigue, mais on les a remis dans le match et ce n’était pas nécessaire », a analysé Pierre-Edouard Bellemare.

Le gardien Huet fait la différence

Pleine de ressources mentales, l’équipe de France est allé arracher l’égalisation sur un tir de Bellemare à sept minutes de la sirène. Comme face à la Suisse, Stéphane Da Costa et le gardien Cristobal Huet ont fait la différence dans la séance de face-à-face.

Brillants contre les grandes nations – la Finlande et la Suisse, battues 5-1 et 4-3, et même contre le Canada, sérieusement inquiété – les Français ont souffert lors de ce Mondial contre les petites. Avec trois victoires et deux défaites, la France est quatrième du groupe B avec sept points, à égalité avec la Finlande et la Norvège, qui ont un match de plus à jouer. Sa situation n’est pas la plus favorable, mais en prenant quelques points dimanche, après un jour de repos, contre la très forte République tchèque, puis en battant à tout prix la Slovénie lundi, tout reste possible. Pour le maintien, c’est dans la poche. Elle ne peut plus terminer dernière.