Marine Le Pen  le 7 mai, au soir du second tour de l’élection présidentielle. | CHARLES PLATIAU / REUTERS

Marine Le Pen, qui avait annoncé se mettre en congé de la présidence du Front national au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, a retrouvé, lundi 15 mai, son poste. C’est le maire d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, président de la formation par intérim, qui l’a annoncé sur Twitter :

Mme Le Pen avait expliqué sa mise en retrait temporaire par son intention de se présidentialiser et d’incarner la candidate « de tous les Français ». Il s’agissait d’une annonce de pure forme puisque aucune instance du FN ne s’est réunie dans l’entre-deux-tours.

Mais la décision de Marine Le Pen a provoqué un imbroglio dont elle se serait bien passé. Le premier président par intérim, Jean-François Jalkh, a en effet été rattrapé par des déclarations négationnistes, tenues en 2000, et a dû renoncer au poste. Il a dès lors été remplacé par M. Briois, vice-président du parti.