En tout, 3,4 millions d’enfants mineurs, soit un quart du total, vivent principalement avec un seul parent. C’est l’un des constats dressés par une étude de l’Insee, publiée lundi 15 mai, qui montre les multiples configurations familiales existantes.

Autre enseignement, près de trois enfants sur dix (29 %) ne vivent pas dans une famille « traditionnelle », c’est-à-dire avec leurs deux parents. La France métropolitaine comptait 13,7 millions d’enfants en 2011, dont 9,8 millions (71 %) vivaient principalement en famille « traditionnelle », avec leurs deux parents, sans demi-frère ni demi-sœur. Mais 2,4 millions (18 %) vivaient en famille monoparentale et 1,5 million (11 %) en famille recomposée.

Parmi les enfants qui vivent en famille recomposée, 530 000 vivent avec leurs deux parents et des demi-frères ou demi-sœurs, et 950 000 vivent avec un seul parent et un beau-parent.

Le choix de ne pas vivre ensemble

L’Insee a également comptabilisé 80 000 enfants qui vivent principalement avec un seul parent, malgré le fait que leurs parents soient en couple. Cette configuration « atypique » peut s’expliquer par un choix de ne pas habiter ensemble, par un éloignement dû à des raisons professionnelles, ou concerner des familles d’immigrés dont un conjoint est resté dans le pays d’origine.

Du côté des adultes, environ 810 000 parents (580 000 pères et 230 000 mères) déclarent avoir au moins un enfant mineur, qui ne vit jamais chez eux.