Les mutins ont remis à la police et aux gendarmes le contrôle des entrées de la ville de Bouaké, la deuxième ville de Côte d’Ivoire, qui a été au cœur de cette révolte. | ISSOUF SANOGO / AFP

Les soldats ivoiriens mutinés ont annoncé mardi qu’ils acceptaient un accord avec le gouvernement sur le versement des primes restantes et convenaient dans le même temps de regagner leurs casernes.

Les militaires qui se sont révoltés ces derniers jours à Bouaké et en d’autres points du pays ont dit accepter un versement immédiat de cinq millions de francs CFA (7 620 euros) par personne, qui sera suivi de deux millions de francs CFA (3 050 euros) à la fin juin.

« On a trouvé un terrain d’entente. On va retourner en caserne. C’est terminé [la mutinerie] », a affirmé le sergent Cissé Fousseni, un des chefs du mouvement. Les mutins ont remis à la police et aux gendarmes le contrôle des entrées de la ville de Bouaké, la deuxième ville de Côte d’Ivoire, qui a été au cœur de cette révolte.

Lundi soir, le ministre de la défense Alain-Richard Donwahi avait annoncé avoir trouvé « un accord », mais sans en préciser les modalités. Les mutins avaient alors réclamé 12 millions de francs CFA de prime (18 000 euros) par personne et obtenu le versement dès janvier de 5 millions (7 500 euros). On leur avait promis les 7 millions restants par tranches à partir de mai.