S’il fallait dessiner un portrait type du radical de gauche, Jacques Mézard, nommé mercredi 17 mai ministre de l’agriculture et de l’alimentation, ferait parfaitement l’affaire. Cet ancien avocat, né en 1947 à Aurillac, dont il a conservé l’accent roulant, conseiller général depuis 1994, a été élu au Sénat en 2008. Depuis 2011, il présidait le groupe RDSE, à majorité radical de gauche.

Très tôt dans la campagne, il avait pris position en faveur d’Emmanuel Macron, en qui il voyait le « candidat du renouveau ».

Jacques Mézard est un « maquignon » dur en affaires. Plusieurs ministres, et même des chefs de gouvernement, ont eu à en faire les frais quand il s’agissait de faire passer au Sénat des textes concernant, notamment, les collectivités territoriales ou des lois électorales.

Vice-président de la commission sénatoriale aux collectivités territoriales, il connaît parfaitement le monde agricole. Il aura pour interlocutrice une autre Cantalienne, Christiane Lambert, originaire de Massiac, nouvelle présidente de la FNSEA.