Jean-Yves Le Drian, 17 mai, à Paris. | THOMAS SAMSON / AFP

Le premier ministre, Edouard Philippe, ainsi que les ministres Jean-Yves Le Drian, chargé de l’Europe et des affaires étrangères, François Bayrou, nouveau garde des sceaux, et Gérard Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, devront démissionner « sous un mois » des exécutifs locaux qu’ils dirigent. L’Elysée en a fait l’annonce mercredi 17 mai, peu après l’annonce du gouvernement.

Jean-Yves Le Drian, qui avait été autorisé sous le quinquennat de François Hollande à cumuler des fonctions de ministre de la défense avec celles de président de conseil régional de Bretagne, devra cette fois-ci quitter ce poste où il avait été réélu aux régionales de 2015.

Tous les membres du gouvernement devront se plier à cette règle. Le chef du gouvernement, Edouard Philippe (Les Républicains), et le président du MoDem, François Bayrou, respectivement maires du Havre et de Pau, devront donc démissionner de ces exécutifs locaux, tout comme Gérald Darmanin, actuellement maire LR de Tourcoing (Nord), toujours selon l’Elysée.

Nommé ministre de l’intérieur, Gérard Collomb a quant à lui déjà annoncé, lors de la passation des pouvoirs avec son prédécesseur, Matthias Fekl, qu’il allait abandonner avec « un pincement au cœur » la mairie de Lyon et la présidence de la métropole lyonnaise.

Par ailleurs, les ministres candidats aux législatives des 11 et 18 juin devront démissionner de leur poste s’ils ne sont pas élus, a-t-on ajouté de même source. Sont concernés : la centriste Marielle de Sarnez (affaires européennes), Richard Ferrand (cohésion des territoires), Bruno Le Maire (économie), ou encore Mounir Mahjoubi (numérique), tous candidats aux prochaines élections.