Le président russe, Vladimir Poutine, s’exprimait pour la première fois, mercredi 17 mai, sur le scandale des informations classifiées que Donald Trump aurait livrées, selon le Washington Post, au ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov. Interrogé lors d’une conférence de presse à Sotchi avec le premier ministre italien, Paolo Gentiloni, le chef de l’Etat russe a manié l’ironie et la critique cinglante pour évoquer l’affaire des divulgations. Redevenant plus sérieux, il a annoncé que « si l’administration américaine l’autorise, nous sommes prêts à fournir l’enregistrement de la conversation entre Lavrov et Trump au Congrès et au Sénat américains ».

Selon le Washington Post, M. Trump a divulgué des renseignements concernant une opération préparée par le groupe djihadiste Etat islamique, lors d’une rencontre le 11 mai avec Sergueï Lavrov. Ces informations avaient été communiquées par un partenaire des Etats-Unis, qui n’avait pas donné l’autorisation à Washington de les partager.