Lyon - 2015 | JEFF PACHOUD / AFP

Les étudiants sont de plus en plus nombreux à avoir un petit boulot en parallèle de leurs études, et cela a un « impact négatif » sur leurs résultats pour 17, 7 % d’entre eux. C’est l’un des enseignements de la fiche de l’Observatoire de la vie étudiante sur L’activité rémunérée des étudiants publiée début mai. Cette étude exploite les données de l’enquête Conditions de vie des étudiants 2016 réalisée auprès de 60 000 étudiants et présentée en décembre dernier. Voici les principaux chiffres à en retenir.

  • Près d’un étudiant sur deux travaille

46 % des étudiants déclaraient en 2016 exercer une activité rémunérée en parallèle de leurs études, soit un 1 % de plus que lors de la précédente enquête en 2013. La moitié d’entre eux (52,3 %) travaillent ainsi « plus de 6 mois par an ».

  • Impact négatif sur les études

Parmi les étudiants qui ont un job en parallèle de leurs études, 19,2 % d’entre eux exercent une activité « concurrente » ou « très concurrente des études » indique la fiche (activité non liée aux études et exercée au moins à mi-temps). Résultat : 17,7 % des étudiants qui travaillent estiment que leur job a « un impact négatif » sur leurs résultats d’études, et un sur trois que cette activité est « source de stress, de tension nerveuse ».

  • Amélioration du niveau de vie

Les trois quarts (75,4 %) des étudiants qui ont une activité rémunérée estiment que celle-ci leur permet d’améliorer leur niveau de vie, un peu moins (63,9 %) à dire que cela leur permet d’assurer leur indépendance à l’égard de leurs parents. Mais les trois quarts d’entre eux (74,9 %) pensent que ce job leur permet d’acquérir une expérience professionnelle.

  • Commerce, enseignement, ingénieur, santé

Parmi les étudiants qui exercent le plus une activité rémunérée pendant leurs études, on trouve ceux qui étudient le commerce (62,4 % travaillent), l’enseignement (60, 9 %), l’ingénierie (51 %) et la santé (50, 4 %). Alors que ceux de classes préparatoires (CPGE) et ceux en BTS sont respectivement 10 % et 34,1 % à travailler pendant leurs études.