Thierry de Peretti a de nouveau choisi son île natale pour décor principal d’un film. Après Les Apaches, en 2013, le cinéaste raconte dans Une vie violente le parcours d’un jeune homme issu de la bourgeoisie qui se tourne vers la délinquance puis le nationalisme jusque dans ses dérives sanglantes.

Ce schéma typique des films de gangsters, comme Le Parrain ou Les Affranchis, n’inspire cependant pas un polar à l’américaine. Thierry de Peretti produit une œuvre très naturaliste, impregnée de la banalité du quotidien. Ce film ancré dans le réel s’inspire d’un fait divers. Mais il a surtout pour but de dépeindre la brutalité d’une génération d’activistes durant une période allant la fin des années 1990 au début des années 2000. Ce film a été présenté à La Semaine de la critique lors du Festival de Cannes 2017.