Les Parisiens soulèvent la Coupe de France, le 27 mai à Saint-Denis. | THOMAS SAMSON / AFP

Le Paris Saint Germain n’a pas tout gagné cette saison, mais il n’a pas non plus tout perdu. En soulevant pour la troisième fois de suite le trophée de la Coupe de France, les Parisiens sont mêmes entrés dans l’histoire de la compétition, avec une onzième victoire dans l’épreuve. Un record qui aura mis longtemps à se dessiner face à des Angevins valeureux et limités, qui n’ont cédé qu’à la 91e minute sur un but contre son camp du défenseur Issa Cissokho (1-0), samedi 27 mai au Stade de France.

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Egalement vainqueur de la Coupe de la Ligue et du Trophée des champions, le PSG sort la tête haute d’une saison difficile, marquée par la perte du titre de champion de France au profit de l’AS Monaco, et par une déroute en Ligue des champions, en huitième de finale contre le FC Barcelone (4-0, 1-6).

Un match joué d’avance

Les hommes d’Unai Emery ont trouvé les ressources pour s’éviter une nouvelle désillusion, maîtrisant en première période les offensives angevines, étouffant ensuite le SCO pour arracher la victoire. Il aura tout de même fallu un peu de réussite avec ce but contre son camp de Cissokho, qui a dévié un corner dans son propre but, pour compenser la maladresse des attaquants parisiens, ou tromper la vigilance du portier adverse Alexandre Letellier, très bon.

Pour Angers, dont le palmarès ne compte que deux titres de champion de D2 en 1969 et 1976, l’aventure a tourné court, même si les joueurs de Stéphane Moulin ont fêté leur parcours devant leurs supporteurs, déçu par la manière, moins par le résultat, attendu. Malgré un poteau touché en première période sur une frappe de Pepe, le SCO n’a jamais paru en mesure de faire tomber le PSG de son piédestal.