British Airways compte reprendre ce dimanche 28 mai ses vols au départ de Londres, avec un retour à la normale à Gatwick et la majorité de ses vols assurés depuis Heathrow, a précisé la compagnie aérienne britannique dans un communiqué.

Elle précise que des perturbations seront encore enregistrées après la panne informatique de la veille, les appareils et les équipages n’étant pas positionnés aux endroits prévus dans son réseau mondial.

Seuls les voyageurs ayant une réservation confirmée peuvent se rendre dans les deux aéroports et vérifier sur place si un départ est bien prévu, ajoute la compagnie.

Tous les vols annulés samedi

British Airways avait dû annuler tous ses vols samedi au départ des aéroports londoniens suite à une panne informatique, en plein week-end de grands départs, laissant au sol des milliers de passagers.

Dans une vidéo postée sur Twitter, le directeur général Alex Cruz a déclaré que l’incident était lié à « un problème d’alimentation électrique » et n’avait aucun lien avec « une quelconque cyberattaque ».

Cette panne est survenue le premier jour d’un week-end prolongé, le lundi étant férié au Royaume-Uni, traditionnellement synonyme de grands départs. La compagnie s’est excusée sur son compte Twitter et tentait de répondre aux nombreux voyageurs excédés.

« Nous travaillons dur pour proposer d’autres vols aux clients qui devaient s’envoler aujourd’hui », a fait savoir la compagnie dans un communiqué. Ceux qui ne pourront pas partir « se verront proposer un remboursement », a-t-elle assuré.

Des cas similaires en 2016

Plus tôt dans la journée, British Airways avait demandé à ses clients de « ne pas se rendre » dans les deux aéroports, les terminaux étant déjà « extrêmement encombrés ». Un photographe de l’AFP a pu constater en fin de journée que de nombreux voyageurs se pressaient en dehors de l’aéroport d’Heathrow au milieu de leurs bagages.

L’entrée de l’aéroport était interdite d’accès pour des raisons d’« hygiène et de sécurité », selon des voyageurs interrogés.

La compagnie avait déjà subi d’autres pannes informatiques en 2016, causant des retards importants aux mois de juillet et septembre.