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Mercredi 31 mai après minuit, il ne sera plus possible aux quelque 800 000 élèves de terminale et aux étudiants en réorientation de classer leurs vœux d’orientation dans l’enseignement supérieur. La plate-forme Admission post-bac (APB), qui leur permet de réaliser ces vœux en ligne depuis 2008, « moulinera » ensuite pendant une semaine avant de faire ses premières propositions d’orientation le 8 juin (une seconde phase, ainsi qu’une procédure complémentaire suivront).

L’algorithme utilisé par le programme cherche à faire aux candidats la meilleure proposition possible parmi leurs vœux, et à satisfaire le maximum de premiers vœux. Ce « tri » s’effectue en fonction du nombre de places disponibles dans près de 12 000 formations. Mais aussi selon les critères de priorités ou de sélection utilisés par certaines de ces formations pour départager les candidats.

  • Pas d’autocensure

Comme l’explique le Guide du candidat APB, il est d’abord important d’effectuer le classement de ses vœux « par ordre de préférence et sans autocensure », en fonction de ses envies et de son projet de poursuites d’études. La raison d’être d’APB est de mettre à égalité tous les candidats, en sortant des décisions arbitraires et de la règle du « premier arrivé, premier servi » qui existait par le passé. Un détail important : les établissements d’enseignement supérieur ne savent pas à quel rang le candidat a classé leur formation. Si le candidat a des doutes sur ses chances d’intégrer la filière sélective qui l’intéresse le plus, il est primordial de consulter un enseignant ou conseiller d’orientation plutôt que de renoncer à la classer parmi ses premiers vœux.

  • Un vœu validé par APB élimine tous les moins bien classés

C’est la base du fonctionnement d’APB : une fois qu’un candidat se voit proposer une formation, tous ses vœux classés en dessous de celle-ci dans sa liste seront effacés, libérant ainsi des places pour d’autres candidats.

Cette règle impose de faire attention à l’ordre des vœux, et bien distinguer ceux qui concernent des filières sélectives (prépas, IUT, école de commerce, etc.) dont les critères de sélection sont fixés par les établissements, de ceux qui concernent des filières non sélectives (licences universitaires en accès libre, dans son académie, symbolisée sur la plate-forme par une pastille verte), ou encore des filières en dehors de son académie pour lesquelles il n’est pas prioritaire (pastille bleue), et enfin de filières universitaires dites « en tension » (santé, sport, droit, psychologie… symbolisées par une pastille jaune).

Le candidat doit absolument placer en vœu numéro 1 la formation qu’il préfère. Il doit savoir qu’en plaçant en vœu numéro 1 une formation libre (pastille verte), ce vœu sera satisfait, et tous les vœux suivants éliminés, même ceux sur des filières sélectives qui l’auraient sélectionné.

Concernant les filières sous « pastille jaune », saturées, il faut garder en tête qu’elles donnent la priorité aux candidats de l’académie qui les ont placées le plus haut dans leur liste de vœux : la licence en tension « n’est proposée que si elle est classée dans les premiers vœux du candidat, voire en vœu n° 1 », rappelle le Guide du candidat APB. Mais, même dans ces cas-là, il arrive parfois que pour ces filières en tension, les établissements soient obligés de tirer au sort les candidats encore trop nombreux – un fonctionnement qui fait polémique.

Le candidat qui hésite entre une filière sélective ou une filière en tension d’une part, et une filière universitaire non sélective d’autre part, n’aura donc une chance d’intégrer la première que s’il la classe avant la filière non sélective.