C’était la fin d’un long suspense lorsque jeudi 1er juin, à Washington, Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Après un G7 houleux sur ce sujet, le président américain, climatosceptique assumé et revendiqué, a estimé que l’accord scellé après la COP21 en novembre 2015 pourrait nuire à l’emploi dans son pays.

Selon Simon Roger, journaliste au service Planète du Monde, cette décision est d’abord un moyen pour Trump d’asseoir son statut de leader sur la scène internationale et de « galvaniser sa base électorale » en réalisant une de ses promessses de campagne.