Un soldat sud-coréen devant un journal télévisé évoquant les tirs de missiles nord-coréens, jeudi 8 juin, à Séoul. | KIM HONG-JI / REUTERS

La Corée du Nord a procédé jeudi 8 juin à une série de tirs de ce qui semble être des missiles sol-mer, a annoncé le ministère sud-coréen de la défense.

Il s’agit du quatrième tir nord-coréen en moins de cinq semaines, alors que de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU interdisent à Pyongyang de poursuivre ses programmes balistique et nucléaire, et que Washington menace le pays d’une intervention militaire.

Le Japon « ne pourra jamais tolérer ce genre de provocation », a protesté le porte-parole du ministère japonais des affaires étrangères, Fumio Kishida, ajoutant toutefois que les tirs n’avaient « pas eu de conséquences immédiates sur la sécurité du Japon ».

Sanctions

Le régime nord-coréen avait confirmé fin mai avoir procédé à un nouveau tir de missile balistique, supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Le missile s’était abattu en mer dans la zone économique exclusive du Japon.

Vendredi 2 juin, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité une résolution qui sanctionne quatorze responsables nord-coréens, dont le chef présumé des services d’espionnage, et quatre entités, en réponse à la poursuite par la Corée du Nord de son programme d’armement.

Mais, dimanche, Pyongyang a qualifié ces sanctions de « mesquines » et assuré qu’il poursuivrait son programme de missiles et d’armement nucléaire.