Alexis Tsipras et Bruno Le Maire se sont rencontrés à Athènes. | ANGELOS TZORTZINIS / AFP

Alors que, pour l’heure, des divergences de points de vue entre l’Allemagne et le FMI bloquent le versement d’une tranche de prêts cruciale à la Grèce, le ministre de l’économie français se veut optimiste.

« Depuis quinze jours, je multiplie les rencontres et je suis optimiste que nous aurons une bonne solution, nous ne sommes pas loin d’un accord », a assuré Bruno Le Maire, lundi 12 juin à Athènes, au premier ministre grec Alexis Tsipras, avant un Eurogroupe à Luxembourg consacré à la Grèce jeudi.

« Nous devons à tout prix éviter une nouvelle crise grecque », a insisté le ministre français devant M. Tsipras, qui s’est lui aussi montré optimiste sur une solution.

Le versement de plusieurs milliards menacé

La situation est bloquée parce que la zone euro, en particulier l’Allemagne, veut que le FMI participe financièrement au plan, mais celui-ci ne veut pas le faire sans engagement des Européens à alléger la dette grecque (179 % du PIB).

Or Berlin est très réticent à un tel engagement avant les législatives de septembre. En attendant, ces dissensions menacent le versement de plusieurs milliards d’euros à la Grèce, qui a accepté depuis un an et demi toutes les exigences des créanciers.

Or Athènes doit rembourser 7 milliards d’euros de créances en juillet et ne pourra sans doute pas le faire sans ce versement.