Dans les services, l’activité a été dynamique. « Le travail temporaire repart, tandis que les activités informatiques marquent une pause », explique la Banque de France dans son communiqué. Les chefs d’entreprise restent optimistes pour juin et prévoient une hausse de l’activité. | JOËL SAGET / AFP

La croissance de l’économie française devrait accélérer au deuxième trimestre pour s’établir à 0,5 %, après une hausse de 0,3 % du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, a fait savoir, lundi 12 juin, la Banque de France (BF).

Dans cette deuxième estimation du PIB pour le deuxième trimestre, la banque centrale française a ainsi maintenu inchangée sa prévision publiée le 9 mai.

Selon l’institution monétaire, qui se base sur son enquête mensuelle de conjoncture auprès des chefs d’entreprise, la production industrielle a progressé plus vivement en mai qu’en avril. Mais elle devrait croître moins vivement en juin.

Prévisions de croissance relevées

Dans les services, l’activité a été dynamique. « Le travail temporaire repart, tandis que les activités informatiques marquent une pause », explique la BF dans son communiqué. Les chefs d’entreprises restent optimistes pour juin et prévoient une hausse de l’activité. Dans le bâtiment, l’activité a rebondi, tant dans le gros œuvre que dans le second œuvre, et la hausse devrait se poursuivre en juin.

La Banque de France a relevé vendredi ses prévisions de croissance pour la France à 1,4 % en 2017, contre 1,3 % annoncés auparavant, puis à 1,6 % en 2018 et 2019 (contre respectivement 1,4 % et 1,5 %), en raison principalement de « l’embellie de l’environnement international ».

Avec ces nouvelles prévisions, la banque centrale française se situe en ligne avec la plupart des institutions internationales, à l’image du Fonds monétaire international, qui prévoit une hausse du PIB de 1,4 % cette année et de 1,6 % l’an prochain.

Dans son projet de loi de finances, le précédent gouvernement avait, lui, tablé sur une croissance de 1,5 % en 2017. Un chiffre sur lequel le nouvel exécutif ne s’est pour l’heure pas prononcé.