Theresa May et Emmanuel Macron, le 13 juin à l’Elysée. | CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

C’est le premier déplacement à l’étranger de Theresa May depuis son échec aux législatives anticipées de la semaine dernière au Royaume-Uni. A ses côtés lors d’un point presse tenu dans le jardin de l’Elysée, le président français Emmanuel Macron a annoncé, lundi 13 juin, que la France et le Royaume-Uni avaient décidé de lancer un « plan d’action très concret » pour renforcer la lutte antiterroriste, quelques jours après les attentats de Londres et de Manchester.

« Nous avons décidé ensemble d’aller plus loin ce soir en travaillant depuis plusieurs jours sur un plan d’action », a déclaré le chef de l’Etat français, précisant que l’une des mesures visera à supprimer les incitations à « la haine et [au] terrorisme » sur Internet.

Maintien du calendrier du Brexit

Autre sujet abordés entre M. Macron et Mme May : le Brexit. Le président français a estimé que « la porte [était] toujours ouverte » pour que le Royaume-Uni reste dans l’Union européenne « tant que la négociation du Brexit n’est pas achevée », mais qu’« une fois commencée, il est beaucoup plus difficile de revenir en arrière ».

Fin de non-recevoir du côté de la première ministre britannique, qui a annoncé que le calendrier pour le Brexit « était maintenu » et que les négociations « commenceront la semaine prochaine ».

Mme May a été reçue par M. Macron à l’Elysée pour un entretien et un dîner de travail. Les deux dirigeants assistent dans la soirée au match amical de football entre la France et l’Angleterre au Stade de France.

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