La création d’un Centre national de contre-terrorisme (CNCT) et d’un coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, est parue jeudi 15 juin au Journal officiel (JO).

Destiné à améliorer la coopération entre les services dans le but de « favoriser le partage d’informations et l’efficacité de l’action », selon le décret, le CNCT est directement rattaché à l’Elysée.

La semaine dernière, le conseil de défense avait validé la création de ce centre, qui devrait être dirigé par Pierre de Bousquet de Florian, ex-numéro 1 de la direction de la surveillance du territoire (DST) sous Jacques Chirac (2002-2007).

Nommé par décret en conseil des ministres, le coordonnateur « est chargé de l’analyse globale de la menace et propose sur cette base au Président de la République les orientations du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, et les priorités d’actions coordonnées, que celui-ci fixe aux services ».

Il est également chargé de coordonner et développer les « initiatives prises par la France en matière de coopération européenne et internationale » dans le domaine du renseignement et de la lutte contre le terrorisme.

Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait régulièrement mis en avant la création d’un état-major permanent des opérations de sécurité intérieure, de renseignement et de lutte contre le terrorisme ainsi que d’une « task force » contre le groupe djihadiste Etat islamique.