Samedi 17 juin, sur la place de la Bastille à Paris. | Olivier Razemon

L’engouement que suscite le Tour de France, qui démarre dans deux semaines, ne doit pas faire oublier les risques, parfois mortels, que courent les cyclistes victimes de collisions avec des voitures ou des deux-roues motorisés. Des centaines d’entre eux ont manifesté samedi 17 juin dans plusieurs villes de France sous le slogan « Mon vélo est une vie » pour dénoncer les dangers auxquels sont confrontés les cyclistes, en agglomération comme sur les routes de campagne.

A Paris, un millier de coureurs et de cyclistes amateurs, selon France Bleu, ont actionné la sonnette de leur vélo, puis ils se sont allongés à 11 h 30 sur la place de la Bastille pour respecter une minute de silence en hommage aux cyclistes morts sur la route et à leurs familles. Olivier Razemon, contributeur du blog transport du Monde.fr, était présent :

Plusieurs accidents ont touché le monde du cyclisme professionnel ces derniers mois. Le 22 avril, Michele Scarponi, ancien champion du Giro, a été tué par un camion en Italie. Deux semaines plus tard, Chris Froome, triple vainqueur du Tour, a été percuté par une voiture.

Selon la Sécurité routière, 150 cyclistes meurent chaque année dans des accidents de la route et 5 000 autres sont blessés.