L’Allemand Timo Bernhard et les Néo-Zélandais Brendon Hartley et Earl Bamber sur la Porsche N°2 (919 Hybrid). (AP Photo/David Vincent) | David Vincent / AP

C’est une 19e victoire de Porsche au Mans, et la 3e d’affilée. L’Allemand Timo Bernhard et les Néo-Zélandais Brendon Hartley et Earl Bamber, au volant de la Porsche no 2 (919 Hybrid), ont remporté, dimanche 18 juin, la 85e édition des 24 Heures du Mans au terme du suspense. Cette année aura été marquée par l’échec de Toyota, qui court toujours après son premier succès dans la Sarthe, à l’issue de dix-neuf participations infructueuses.

Disputée sous une très forte chaleur, cette 85e édition a vu une hécatombe de voitures de la catégorie reine (LMP1), dont deux sur six seulement ont vu le drapeau à damier. Sur la ligne d’arrivée, on retrouve d’ailleurs un podium unique : la Porsche no 2 a en effet devancé deux Oreca-Gibson évoluant dans la catégorie inférieure des plus petits prototypes non hybrides (LMP2) — la no 38 de Jackie Chan DC Racing, et la no 13 de l’écurie Vaillante Rebellion.

La course aura été pour le moins haletante. La Porsche n2 n’a pris la tête de la course qu’à seulement 67 minutes de l’arrivée, après avoir été arrêtée plus d’une heure aux stands samedi dans la soirée et avoir remonté plus de cinquante places au classement. « Nous avons dû repousser les limites contre des Toyota très performantes, ce qui explique les soucis rencontrés », a souligné Andreas Seidl, chef d’équipe de Porsche, visiblement très soulagé d’avoir évité d’être battu par une équipe aux moyens biens plus faibles.

La Porsche n1 a abandonné peu avant midi dimanche, laissant le commandement de la course à la voiture n38 de Jackie Chan DC Racing, pilotée notamment par le grand espoir français Thomas Laurent, 19 ans, qui termine donc deuxième du général dès sa première participation. La seule Toyota rescapée, la n8, a terminé à la 9e place, à neuf tours des vainqueurs.