La voiture de l’assaillant, sur les Champs-Elysées, le 19 juin. | CHARLES PLATIAU / REUTERS

A 15 h 48, un homme a percuté volontairement un véhicule de gendarmes mobiles qui descendait les Champs-Elysées, sans faire de blessé parmi les gendarmes. A la suite du choc, le véhicule de l’individu s’est embrasé.

Le conducteur, sur qui une arme a été découverte, a été extrait du véhicule. Peu après, Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l’intérieur, a précisé que le conducteur était « très vraisemblablement décédé » et qu’il se trouvait toujours à côté de son véhicule, autour duquel des opérations de déminage étaient en cours.

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance. La préfecture de police, qui avait auparavant annoncé qu’une opération était en cours et avait recommandé d’éviter le secteur, a fait savoir que la situation était maîtrisée. Un important dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux.

La RATP a fermé les stations Concorde (lignes 1, 8 et 12) et Champs-Elysées-Clémenceau (lignes 1 et 13), et les correspondances n’y sont pas assurées.