Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale, le 20 juin. | CHARLES PLATIAU / REUTERS

Le leader de La France insoumise (LFI) et nouveau député Jean-Luc Mélenchon a fait une arrivée groupée, mardi 20 juin, à l’Assemblée nationale avec les autres élus LFI, en se proclamant « porte-voix du pays » et en criant « résistance » face aux projets d’Emmanuel Macron.

Le leader de La France insoumise n’a pas attendu longtemps avant de s’en prendre à ses collègues de La République en marche, et notamment Cédric Villani, élu dans la 5e circonscription de l’Essonne :

« Il y a des braves gens là-dedans, il y a beaucoup de DRH et des gens comme ça qui ont une conscience sociale souvent assez faible. Mais il y a beaucoup de chercheurs, d’intellectuels…
J’ai vu le matheux [Cédric Villani], je vais lui expliquer le contrat de travail, il va tomber par terre. Il ne sait pas ce qu’il y a dedans, il ne sait pas que la journée de huit heures c’est cent ans de lutte. »

Ce à quoi a immédiatement répliqué Cédric Villani sur son compte Twitter en mentionnant son passé de directeur de l’institut Henri Poincaré :

Un groupe avec le PC ?

Avant d’entrer dans le Palais-Bourbon, Jean-Luc Mélenchon a dit sentir « une totale légitimation du projet politique qu’on a porté depuis fin 2008 » et « dans quelques années nous serons au pouvoir ». « Le groupe que vous voyez ici est à l’image du pays, de sa composition sociale », avec une bibliothécaire, une aide-soignante ou encore un technicien, a vanté l’ancien sénateur et ex-député européen.

Les députés communistes vont-ils se joindre à leur groupe ? « On va parler ensemble, on a plusieurs questions préalables à régler » et il y a eu des « malentendus », a dit M. Mélenchon, évoquant notamment son remplacement au Parlement européen.