A la mi-juin, l’offre de Nicolas Decayeux avait reçu l’assentiment des élus du comité d’entreprise (CE) de Whirlpool et l’appui du président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (LR). | BENOIT TESSIER / REUTERS

L’industriel picard Nicolas Decayeux a confirmé, mardi 20 janvier, avoir déposé une offre de reprise du site de Whirlpool à Amiens promis à la fermeture en juin 2018.

« Sur le plan social, ce projet prévoit la reprise d’un nombre significatif d’emplois. Nous réservons pour le moment ces informations aux représentants du personnel dans le respect des règles de droit », a déclaré l’industriel picard Nicolas Decayeux, dans un communiqué.

A la mi-juin, son offre avait reçu l’assentiment des élus du comité d’entreprise (CE) de Whirlpool et l’appui du président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (LR).

Le PDG de la société fondée en 1872, leader européen de la fabrication de boîtes aux lettres (650 salariés), est également président du Medef de la Somme. Nicolas Decayeux a déposé cette offre en tant que personne physique et non pour le compte du groupe Decayeux.

Ce projet, qui ne concerne pas les activités de l’entreprise familiale, a comme objectif « de mettre en place et de développer de nouvelles activités dans la région », précise le communiqué sans fournir davantage de précisions.

L’usine Whirlpool à Amiens qui produit des sèche-linge doit fermer l’an prochain, le groupe américain ayant décidé de délocaliser la production à Lodz, en Pologne, pour des raisons de rentabilité.

Au total, quelque 290 salariés, auxquels s’ajoutent 250 intérimaires employés quasiment en permanence et une centaine de salariés du sous-traitant pour les plastiques, Prima, installé sur le site même de l’usine, risquent d’être licenciés par le géant américain du gros électroménager, numéro deux mondial du secteur.