Trois candidats pour une trentaine de votants. Olivier Faure, Delphine Batho et Cécile Untermaier sont tous les trois candidats à la présidence du groupe socialiste de l’Assemblée nationale. Les députés socialistes rescapés des élections législatives se prononceront jeudi 22 juin à 11 heures pour déterminer leur représentant au Palais-Bourbon. Point commun entre les trois candidats, ils l’ont tous emporté face à un candidat de La République en marche (LRM) dimanche 18 juin, au second tour des législatives.

  • Olivier Faure, le président sortant du groupe

Olivier Faure, en juin 2016. | JOEL SAGET / AFP

Réélu député en Seine-et-Marne, Olivier Faure, 48 ans, est le président sortant du groupe PS à l’Assemblée. Il avait été élu en 2016 face à Guillaume Bachelay pour succéder à Bruno Le Roux quand celui-ci avait été nommé ministre de l’intérieur. Dimanche, il a appelé les socialistes à « retrouver un discours qui puisse fédérer ceux qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon, ceux qui ont voté pour Benoît Hamon et ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron ».

  • Delphine Batho, l’ancienne ministre de l’environnement

Delphine Batho, en septembre 2014. | REUTERS / BENOIT TESSIER

Réélue dans les Deux-Sèvres, l’ancienne ministre de l’écologie, de l’environnement et du développement durable du gouvernement Ayrault a expliqué à l’Agence France-Presse qu’il y avait « besoin de renouvellement », mais aussi de « rassembler ». Delphine Batho, 44 ans, s’est dite « plutôt sur une ligne d’abstention » pour le vote de confiance du gouvernement, en attendant de « voir ce que dit le premier ministre » Edouard Philippe, issu des Républicains.

Delphine Batho avait dû quitter son poste de ministre en juillet 2013 après avoir critiqué la faiblesse du budget alloué à son secteur.

  • Cécile Untermaier, une ancienne proche d’Arnaud Montebourg

Cecile Untermaier, en octobre 2014. | ERIC PIERMONT / AFP

Moins connue que ses deux concurrents, Cécile Untermaier, 65 ans, ancienne proche d’Arnaud Montebourg et ancienne rapporteure du volet sur les professions juridiques réglementées de la loi Macron, a été réélue en Saône-et-Loire. Elle a déclaré au Journal de Saône-et-Loire vouloir « être dans une opposition constructive, en exprimant ses réserves et ses observations ».