L’avis du « Monde » – pourquoi pas

Adapté d’un roman pour adolescents, Everything, Everything narre l’histoire de Maddy, une jeune fille atteinte de la maladie de l’enfant-bulle : le moindre contact avec l’extérieur peut lui être fatal et l’adolescente est donc condamnée à couler des jours monotones dans un grand appartement spécialement aménagé pour elle.

Jusqu’à ce qu’un jour Olly, un beau garçon ténébreux, emménage à côté de chez elle. Les deux adolescents se répèrent, entament une correspondance par SMS jusqu’à tomber follement amoureux. Les deux tourtereaux peinent à réfréner leur désir et se donnent rendez-vous en cachette. C’est alors que Maddy, princesse enfermée dans sa cage dorée, décide de prendre une décision radicale. La passion finira par prendre le pas sur toutes les précautions sanitaires et l’amour sera évidemment plus fort que la mort.

Métaphore sur l’entrée dans la vie adulte

Mignonne bleuette qui lorgne du côté du romantisme incandescent de la saga Twilight, Everything, Everything a le charme de sa naïveté et des amours adolescentes qu’on regarde d’un œil amusé. Derrière le conte, on peut s’amuser à déceler une métaphore sur l’entrée de deux jeunes gens dans la vie adulte avec les risques qu’elle comporte. Il est pourtant dommage que le film délaisse en chemin la violence de son sujet (l’amour dans la maladie) au profit d’un retournement artificiel et d’un « happy end » censé rassurer le jeune public.

EVERYTHING, EVERYTHING - Official Trailer 2

Film américain de Stella Meghie. Avec Amandla Stenberg, Nick Robinson, Ana de la Reguera, Anika Noni Rose (1 h 36). Sur le Web : everythingeverythingmovie.com et fr-fr.facebook.com/EverythingEverythingMovie