En mai 2013, deux mois après le renversement du président François Bozizé, le pays a été suspendu du Processus de Kimberley, l’instance de contrôle du commerce international de diamants. Pour empêcher que les groupes armés ne se financent avec le commerce des minerais précieux, la Centrafrique a été privé du droit de les exporter. Mais les pierres ont continué à être exportées clandestinement et des marchands à collaborer avec des négociants internationaux.L’ONG Global Witness est entrée en contact avec des négociants et des intermédiaires via Facebook, Messenger et WhatsApp et a pu reconstituer les routes du trafic de diamants.