La tour Grenfell, située dans un quartier populaire, au sein du quartier aisé de Kensington, dans l’ouest londonien, le 20 juin 2017.  (AFP / NIKLAS HALLE'N) | NIKLAS HALLE'N / AFP

Une semaine après l’incendie de la tour Grenfell qui a fait au moins 79 morts, le directeur des services de la mairie de quartier de Kensington et Chelsea, à Londres, a été poussé à la démission.

C’est le ministre des communautés, Sajid Javid, issu du Parti conservateur, qui a exigé mardi 21 juin, que les élus de cette mairie de quartier, dirigée par un maire du même bord politique, obtiennent la démission de Nicholas Holgate.

Dans une déclaration aux médias britanniques, le responsable local a expliqué que son maintien en poste aurait été malvenu, après la « bouleversante tragédie » du 14 juin. Les flammes avaient alors ravagé les 24 étages de la tour de logements sociaux Grenfell, située dans un îlot populaire du quartier le plus riche de la capitale britannique.

Tentative d’apaiser la colère des habitants du quartier

Dans une tentative de diminuer les tensions avec la population locale, Nicholas Holgate a précisé que la priorité de la mairie de quartier restait de « s’occuper des familles » affectées par l’incendie, et qu’il restait « énormément » à faire.

Cette démission fait suite aux excuses officielles présentées mercredi 21 juin par la première ministre, Theresa May, aux sinistrés pour la façon dont les autorités sont initialement venues en aide aux victimes.

La colère et la rancœur ne s’apaisent pas dans le quartier, alors que les obsèques de la première victime de l’incendie, un réfugié syrien de 23 ans nommé Mohammad Alhajali, ont eu lieu mercredi dans une mosquée du quartier d’East London, en présence notamment du maire de Londres, Sadiq Khan.