Le sénateur François Patriat, l’un des premiers soutiens d’Emmanuel Macron à la Haute Assemblée, a annoncé, lundi 26 juin, la création d’un groupe parlementaire La République en marche (LRM) au Sénat.

Une conférence de presse annoncera, mardi matin, la création de ce groupe sénatorial, a précisé dans un communiqué l’ancien ministre socialiste, qui avait envoyé la semaine précédente un projet de « charte fondatrice de groupe » aux sénateurs tentés de former un groupe En marche au Sénat.

« Les défis rencontrés par le pays nous imposent de construire des majorités parlementaires fortes et stables, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat », écrit M. Patriat dans son courrier électronique.

Il faut dix parlementaires pour créer un groupe au Sénat, et le groupe Parti socialiste est tiraillé entre ceux qui souhaitent suivre François Patriat et ceux qui veulent être dans la majorité présidentielle en gardant leur spécificité. D’autres prônent, enfin, l’opposition au gouvernement. Une réunion du groupe PS est prévue mardi matin. Elle devrait lui permettre de « prendre des décisions sur notre positionnement », avait dit M. Guillaume.

Un scrutin en septembre

Le groupe est ouvert « à tous ceux » qui « souhaitent porter les valeurs, les principes et les propositions » d’Emmanuel Macron, avait précisé le sénateur de Côte-d’Or en s’adressant à des sénateurs PS, LR, centristes, radicaux et écologistes.

Le groupe LRM nouvellement formé pourrait s’étoffer à la rentrée, lors du renouvellement par moitié du Sénat le 24 septembre. La République en marche présentera ses propres listes à ce scrutin qui renouvellera les sièges des élus des départements allant de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales, ceux de l’Ile-de-France, de la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre-et-Miquelon, et 6 sièges de sénateurs des Français hors de France, soit 170 sièges sur 348.