L’ancien champion d’arts martiaux Khaltmaa Battulga est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle. | CHADRAABAL BARAMSAI / AP

L’élection présidentielle en Mongolie n’a permis lundi de dégager aucun gagnant dès le premier tour et va donner lieu, pour la première fois, à l’organisation d’un second tour entre les deux premiers candidats, a annoncé, mardi 27 juin, la commission électorale du pays.

La proclamation des résultats du scrutin a été reportée de plusieurs heures, ce qui a provoqué, mardi, la colère des partisans d’un candidat éliminé, qui considèrent ce retard avec suspicion.

L’ancien champion d’arts martiaux Khaltmaa Battulga, affilié à l’opposition du Parti démocrate (PD, la même formation que le président sortant) et partisan de nationalisations, a remporté 38,1 % suffrages avec 517 478 bulletins en sa faveur, selon la télévision publique.

Un écart de 0,1 point

Second, le candidat du Parti du peuple mongol (PPM) au pouvoir, Miyeegombo Enkhbold, ex-premier ministre et maire d’Oulan-Bator, considéré comme le candidat de « l’establishment » et partisan d’une rénovation du climat des affaires, a réuni 30,3 % des votes.

Derrière lui, un troisième homme a failli bousculer l’échiquier politique traditionnel mongol : Sainkhuu Ganbaatar, ex-responsable syndical et candidat du Parti révolutionnaire du peuple mongol (PRPM), a terminé à seulement… à 0,1 point du deuxième.

Des membres du PRPM ont manifesté mardi matin au siège du Comité électoral général, a déclaré le directeur de l’institution électorale Choizon Sodnomtseren.

Les deux candidats seront en lice le 9 juillet pour le second tour du scrutin, a confirmé mardi matin le président de la Commission électorale.