Le président américain Donal Trump a accepté l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron à assister à la fête nationale du 14 juillet à Paris, a annoncé mercredi 28 juin l’Elysée.

« A cette occasion, des soldats américains participeront à ce défilé aux côtés de leurs camarades français », a ajouté la présidence de la République dans un communiqué, rappelant que rappelant que le défilé commémorerait cette année « le centenaire de l’entrée des États-Unis dans la première guerre mondiale ».

Une poignée de main pas « innocente »

Les deux hommes se sont rencontrés pour la première fois le 25 mai, en marge d’un sommet de l’Otan à Bruxelles. Leur poignée de main, longue et appuyée, interprétée par certains comme un moment de diplomatie virile, avait été très commentée.

Au point que le président français était revenu dessus quelques jours plus tard lors d’un entretien au Journal du dimanche, expliquant : « Ma poignée de main avec lui, ce n’est pas innocent, ce n’est pas l’alpha et l’oméga d’une politique mais un moment de vérité ».

« Make our planet great again »

Quelques jours plus tard, après que Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat – une promesse de campagne –, le Washington Post avait affirmé que cette fameuse poignée de main avait « irrité » le président américain, le poussant à prendre cette décision.

Jugeant que M. Trump avait commis « une erreur » pour les intérêts de son pays et « une faute » pour l’avenir de la planète, Emmanuel Macron avait dans la foulée appelé les scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs américains à venir travailler en France sur « des solutions concrètes » pour le climat. Dans un discours en anglais, il avait souligné la responsabilité commune de tous les pays, lançant « Make our planet great again » dans une paraphrase du slogan du président américain (« Make America great again »).

Emmanuel Macron : « Make our planet great again »
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