Pour son deuxième vol d’essai, Aquila, le drone solaire de Facebook censé pouvoir connecter à Internet les zones les plus reculées, s’est posé sans encombre après une heure et quarante-six minutes dans les airs, assure Mark Zuckerberg, le patron du plus grand réseau social au monde.

Le premier essai, il y a un an, avait été bien moins convaincant. Facebook avait annoncé le succès complet du vol d’une heure et trente-six minutes, avant qu’une enquête du Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) ne révèle un crash à l’atterrissage et des problèmes structurels de l’avion.

Cette fois-ci, affirme le patron de Facebook, le drone de 43 mètres de large et de 408 kilos est bel et bien arrivé intact et à bon port à Yuma, en Arizona. « Il s’est posé en douceur », souligne M. Zuckerberg. Plusieurs modifications ont été effectuées depuis le premier vol pour améliorer les performances de ce drone en forme de V, principalement pour lui permettre un bon atterrissage.

Aquila Second Flight 2017

Plusieurs mois dans les airs

« Personne n’a encore construit d’avion autonome qui puisse voler plusieurs mois d’affilée, nous avons donc besoin de calibrer tous les détails pour ne pas faire d’erreurs », s’est justifié Mark Zuckerberg. Car à terme, l’avion, qui fonctionne à l’énergie solaire, est censé être capable de passer plusieurs mois dans les airs.

Lorsque Aquila sera prêt, le fondateur du réseau social compte lancer « une flotte » d’avions solaires pour connecter les zones privées de réseau. Une tâche à laquelle plusieurs entreprises se sont déjà attelées. Alphabet, la maison-mère de Google, poursuit notamment le projet Loon, qui repose sur des ballons d’hélium. Son projet de drones Internet, comparable a celui de Facebook, a quant à lui été abandonné en janvier pour des raisons budgétaires.