Boris Boillon à Tunis, en Tunisie, le 17 février 2011. | FETHI BELAID / AFP

L’ancien diplomate Boris Boillon a été condamné vendredi 7 juillet par le tribunal correctionnel de Paris, à un an de prison avec sursis et à l’interdiction d’exercer une fonction publique pendant cinq ans, pour « blanchiment de fraude fiscale ».

L’ancien conseiller du président Nicolas Sarkozy avait été interpellé par des douaniers à la gare du Nord à Paris le 31 juillet 2013 en possession de 350 000 euros et 40 000 dollars en espèces non déclarés. Il s’apprêtait à monter dans un train Thalys pour Bruxelles.

Fiscalement domicilié en Belgique, le prévenu avait affirmé au tribunal « les yeux dans les yeux » que son intention avait toujours été de déclarer et de régulariser ces sommes dans son pays. La traçabilité des coupures n’a pu être établie. Boris Boillon affirme que celles-ci provenaient de sa rémunération en Irak.

Le procureur Nicolas Baietto avait requis le 23 mai une peine de dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une interdiction d’exercer toute fonction publique et diplomatique pendant cinq ans, et demandé la confiscation des sommes.