Manifestation à Hambourg, où se tient le sommet du G20, le 8 juillet. | FABRIZIO BENSCH / REUTERS

Des milliers de manifestants — 20 000 selon la police allemande — sont de nouveau mobilisés samedi 8 juillet dans les rues de Hambourg contre le sommet du G20, laissant craindre des heurts avec les forces de l’ordre, comme ce fut le cas jeudi et vendredi.

Le rassemblement, organisé à l’appel d’organisations altermondialistes et de la gauche radicale, doit rejoindre le quartier Sankt Pauli, théâtre de violences ces derniers jours. Des pancartes brandies dans le cortège — « Les pierres non », « Notre arme c’est la sagesse » — appellent cependant les participants au calme. Mais la police n’exclut pas que des casseurs et militants violents se glissent à nouveau dans le cortège.

« Solidarité sans frontières au lieu du G20 »

La manifestation, dont le mot d’ordre est « solidarité sans frontières au lieu du G20 », vise à « dénoncer les noyades de migrants en Méditerranée, les immenses dépenses d’armement et pour la guerre, les inégalités sociales et les mensonges sur le changement climatique », selon le site des organisateurs.

Le quartier voisin du centre des congrès qui abrite le sommet a été particulièrement touché par la violence depuis jeudi soir : des barricades y ont été dressées, des voitures brûlées, des vitrines brisées, des boutiques pillées, des cocktails Molotov lancés.

Les mêmes images tournent sur les chaînes de télévision et les réseaux sociaux : celles de petits groupes de manifestants surchauffés, jouant au chat et à la souris avec des policiers qui tentent en vain de les maîtriser à coups de canon à eau et de gaz lacrymogènes. Selon les forces de l’ordre, près de 200 policiers ont été légèrement blessés.

A Hambourg, nouveaux heurts en marge du G20
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