Cet ancien socialiste était premier secrétaire de la fédération du Rhône. Agé de 56 ans, il est passé chez En marche ! comme son mentor. | JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

David Kimelfeld, un proche de Gérard Collomb, a récupéré lundi 10 juillet le fauteuil de président de la Métropole de Lyon, où le ministre de l’intérieur conserve cependant un siège de conseiller après seize ans de règne sur l’agglomération.

Cet ancien socialiste était premier secrétaire de la fédération du Rhône. Agé de 56 ans, il est passé chez En marche ! comme son mentor. Il a été élu avec 92 voix, contre 40 pour la candidate Les Républicains, Véronique Sarselli, sur 165 conseillers membres de l’assemblée territoriale et 157 suffrages exprimés. Etaient également candidats Christophe Geourjon (10 voix, UDI), l’élu de Villeurbanne Richard Llung (6 voix), et l’ancien maire de Vaulx-en-Velin Bernard Genin pour le groupe communiste (9 voix).

Un nouveau maire bientôt élu

L’issue du scrutin ne faisait guère de doute tant le terrain avait été préparé pour le maire du 4e arrondissement de Lyon, premier vice-président de la métropole depuis 2014, sur fond de razzia d’Emmanuel Macron et de son mouvement, dont M. Collomb fut un des premiers soutiens, à la présidentielle comme aux législatives dans la région.

A la fin d’août dernier, M. Collomb avait officiellement désigné M. Kimelfeld pour être son dauphin à la mairie de Lyon en 2020, en annonçant que lui-même briguerait sa succession à la présidence de la métropole de 1,4 million d’habitants.

Mais son entrée au gouvernement l’a contraint à assurer une transition à la tête d’un territoire qu’il dirigeait depuis 2001 avec le soutien d’élus sans étiquette ou centristes, plutôt à droite qu’à gauche. Ceux-ci ont répondu présents lundi pour élire son successeur.

L’élection d’un nouveau maire de Lyon aura lieu courant juillet et le fauteuil devrait revenir à l’actuel premier adjoint, Georges Képénékian, autre fidèle de longue date.