Ils sont jeunes diplômés, occupent un emploi bien rémunéré en ville et semblent débuter un parcours professionnel prometteur. Mais ils décident pourtant de tout arrêter afin de se consacrer à un emploi de mécanicien, de pâtissier ou de charpentier. Ces parcours, bien qu’encore atypiques, paraissent se multiplier. Quelles raisons poussent ces jeunes à ces choix peu évidents ? Comment expliquer l’intérêt grandissant pour des emplois autrefois dévalorisés ? Jean-Laurent Cassely, journaliste à Slate, est l’auteur du livre La Révolte des premiers de la classe : métiers à la con, quête de sens et reconversions urbaines (Arkhé). Il a répondu à nos questions.