Le siège du Fonds monétaire international, en 2015. | MANDEL NGAN / AFP

La croissance de l’économie s’affermit au niveau mondial mais va ralentir aux Etats-Unis cette année et en 2018 par rapport aux précédentes prévisions, a estimé le Fonds monétaire international (FMI), dimanche 23 juillet.

Dans une actualisation de ses chiffres publiés en avril, le FMI prévoit également que la croissance devrait être un peu plus forte que prévu au sein de la zone euro, grâce à de meilleures performances de l’Espagne, de l’Italie et, dans une moindre mesure, de la France et de l’Allemagne.

« La reprise de la croissance mondiale annoncée (en avril) suit son cours comme prévu : la production mondiale devrait enregistrer une croissance de 3,5 % en 2017, puis de 3,6 % en 2018. Ces projections inchangées masquent toutefois des différences entre pays. Aux Etats-Unis, la croissance devrait être inférieure aux prévisions d’avril, en partant essentiellement de l’hypothèse que la politique budgétaire sera moins expansionniste que prévu », explique l’institution économique internationale.

Ralentissement aux Etats-Unis

En conséquence, les chiffres pour les Etats-Unis ont été révisés à 2,1 % cette année et en 2018, contre respectivement 2,3 % et 2,5 % envisagés au printemps, bien en deçà des 3 % visés par le gouvernement de Donald Trump.

En Grande-Bretagne, la croissance devrait également ralentir à 1,7 % (-0,3 point par rapport à avril) cette année « en raison d’une activité plus faible que prévu au premier trimestre », même si elle devrait se maintenir à 1,5 % l’an prochain.

« En revanche, les prévisions pour 2017 ont été révisées à la hausse dans beaucoup de pays de la zone euro, dont l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie, où la croissance au premier trimestre 2017 a généralement dépassé les attentes » grâce à une demande intérieure « plus vigoureuse que prévu », souligne le FMI.

Quant à la Chine, les prévisions ont été très légèrement relevées à 6,7 % (+0,1) cette année et 6,4 % (+0,2) en 2018, « en raison d’un niveau d’activité plus solide que prévu au premier trimestre, fruit de l’assouplissement précédemment consenti et des réformes liées à l’offre ».