Mario Balotelli en action lors d’un match amical contre Gand, le 13 juillet. | KURT DESPLENTER / AFP

Pour jouer l’Europe, petite ou grande, l’OGC Nice doit au moins franchir le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, et il faudra aux Aiglons un exploit de plus pour éliminer l’Ajax Amsterdam, qu’ils reçoivent mercredi (20h45) au match aller.

Repartir les mains vides « serait dur à vivre après notre grosse saison », bruisse le vestiaire niçois sur fond de son tube estival, l’hymne pompier de la Coupe aux grandes oreilles. Magnifiques troisièmes de Ligue 1, les Aiglons se sont rapprochés du Graal en bousculant les logiques nationales. Mais ils n’ont pas encore conquis une place européenne.

L’enjeu de ce match, dans une Allianz Riviera à guichets fermés, est double : il faut prendre une option pour la qualification au barrage et ainsi garder une chance de disputer la reine des compétitions, mais surtout pour au minimum être reversé en Europa League si le tour suivant se passait mal. Car en cas d’élimination lors de ce 3e tour préliminaire, l’OGCN serait déjà rayé de la carte de l’Europe 2017/2018.

La dernière expérience dans ce type d’exercice sans filet avait tourné court en août 2013. Quatrième de L1 sous les ordres de Claude Puel, Nice s’était crashé (0-2, 1-0) devant les Chypriotes de l’Apollon Limassol en barrages de C3. Et en avait traîné longtemps le boulet (17e de L1).

Balotelli et Dante en leaders

Pour franchir ce tour, le Gym, en passe de s’installer dans son nouveau camp d’entraînement, doit s’appuyer sur l’expérience de l’an dernier, un triste bizutage en phase de groupes de la C3 (4 défaites, 2 victoires). Nice compte aussi dans ses rangs deux anciens vainqueurs de la C1, Mario Balotelli (avec l’Inter n 2010), en jambes et déjà buteur en match amical après une réelle préparation, et son capitaine Dante (sous les couleurs du Bayern en 2013) pour encadrer un ensemble jeune.

Face à un Ajax Amsterdam qui surfe encore sur sa finale en Ligue Europa la saison dernière, mais qui devra faire sans l’attaquant Bertrand Traoré, parti à Lyon, et son entraîneur Bost, qui s’occupe désormais du Borussia Dortmund, les Niçois auront l’occasion de poursuivre leur croissance à vitesse grand V, et viser une place dans l’élite du continent, 57 ans après un quart de finale de la Coupe des champions perdu contre le Real Madrid.