Dani Alves, le 29 juillet, à Tanger. | FRANCK FIFE / AFP

Depuis quelques années, entre la Chine, le Canada ou encore l’Autriche, le Trophée des champions a encore plus pérégriné qu’Ibn-Batouta. L’explorateur du XIVe siècle a donné son nom au grand stade de Tanger où le Paris-Saint-Germain a dominé Monaco (2-1), samedi 29 juillet, au Maroc, le premier match officiel de la saison française 2017-2018.

A une semaine du nouveau championnat de France, ce match honorifique a opposé les champions de France en titre monégasques aux Parisiens, vainqueurs de la dernière Coupe de France. C’est la cinquième fois consécutive que le PSG remporte le Trophée des champions, rendez-vous estival sans réel enjeu autre que celui de lancer officiellement la saison.

A la mi-temps, le club princier dominait pourtant Paris grâce à un but de Djibril Sidibé en première période, le Monégasque ayant ouvert le score d’une subtile balle piquée au terme d’une contre-attaque (0-1, 30e minute). Kylian Mbappé avait lui aussi visé juste, en tout début de rencontre (5e) : le but du jeune espoir français, sur le terrain malgré les rumeurs de transfert l’envoyant au Real Madrid, avait été refusé pour cause de hors jeu.

Premier but de Dani Alves

Le PSG a pris l’ascendant en seconde période grâce, notamment, à sa recrue brésilienne Dani Alves. L’ancien défenseur du FC Barcelone a permis l’égalisation parisienne sur un coup franc aux 25 mètres achevant sa course juste en dessous la lucarne gauche (51e, 1-1). Le but de la victoire viendra du milieu de terrain Adrien Rabiot, de la tête, à la réception d’un centre côté droit (63e, 2-1).

En attendant, un autre joueur brésilien occupait ce soir les esprits parisiens. Celui-ci était absent de la pelouse, et pour cause : l’incertitude plane toujours autour de Neymar, buteur et capitaine de la Seleçao, que le club de la capitale espère toujours faire venir de Barcelone. L’avant-centre peut devenir, à 25 ans, le joueur le plus cher de l’histoire si le PSG lève sa clause libératoire astronomique : 222 millions d’euros, assortis d’un salaire annuel de 30 millions d’euros.

Une somme d’autant plus vertigineuse quand on la met en perspective avec celle évoquée par les médias sportifs le 29 juillet 1998. Il y a 19 ans jour pour jour, le PSG officialisait en effet la signature du meneur de jeu nigérian Jay-Jay Okoka, recruté à l’époque pour une somme record. Son talent avait incité Paris à verser au club turc de Fenerbahçe près de 100 millions… de francs.