Détruit au lendemain du génocide qui a fait plus de 800 000 morts en 1994, le Rwanda s’est taillé en vingt ans une réputation de pays sûr et bien géré. Désormais, il souhaite devenir une économie basée sur les services et un hub régional du tourisme d’affaires.

Pour accompagner ces ambitions, le Kigali Convention Center (KCC), un centre de conférence de 2 600 places, a été inauguré en 2016. Parallèlement, le gouvernement a massivement investi dans la compagnie Rwandair, qui s’est dotée en huit ans de douze avions et dessert désormais 22 destinations, alors qu’au sud de la capitale, un nouvel aéroport international financé via un partenariat public-privé devrait voir le jour fin 2018.

Après avoir avoisiné les 7 % de croissance en moyenne sur les 20 dernières années, l’économie rwandaise a ralenti cette année, en raison d’une stabilisation des constructions, de mauvaises récoltes et d’une diminution des réserves de devises due à une hausse des dépenses publiques.