Le constructeur automobile français PSA a annoncé, mardi 1er août, avoir conclu le rachat des filiales européennes de l’américain General Motors (GM), Opel et Vauxhall (qui développe les modèles Opel au Royaume-Uni). « Le Groupe PSA annonce aujourd’hui la finalisation (…) du rachat des filiales Opel et Vauxhall de GM, dont le projet avait été signé le 6 mars dernier », a annoncé le groupe français dans un communiqué.

PSA avait alors annoncé un accord avec GM destiné à acquérir sa filiale automobile européenne, déficitaire. Le groupe français tablait sur une conclusion de l’opération avant la fin de l’année. Dans son communiqué, PSA a salué, mardi, « la forte mobilisation des équipes engagées sur cette opération ».

Le deuxième acteur européen du secteur

Avec l’acquisition d’Opel et Vauxhall, le constructeur français détiendra désormais cinq marques, dont Peugeot, Citroën et DS. Avec 17 % de part de marché, il se revendique deuxième constructeur européen derrière l’allemand Volkswagen.

La Commission européenne avait levé, au début de juillet, le dernier obstacle réglementaire à cette opération, estimant qu’elle ne posait aucun problème de concurrence. Bruxelles doit encore se prononcer sur le deuxième volet de l’opération de rachat : la reprise conjointe, avec la banque française BNP Paribas, de la filiale financière de GM Europe pour 900 millions d’euros. Cette deuxième acquisition est prévue pour le second semestre.

PSA table sur 1,7 milliard d’euros de synergies avec le rachat d’Opel et Vauxhall. Il va cependant devoir redresser les comptes de l’ex-filiale de GM, qui a perdu 15 milliards de dollars (12,5 milliards d’euros) depuis seize ans, avec 257 millions sur la seule année dernière.