Donald Trump n’a finalement pas mis son veto aux sanctions contre la Russie. Le président des Etats-Unis a signé, mercredi 2 août, la loi adoptée par le Sénat pour punir Moscou de son ingérence dans l’élection présidentielle américaine. L’annexion de la Crimée et les ingérences en Ukraine sont les autres motifs de punition avancés.

Les sanctions concernent le domaine économique et frapperont principalement le secteur énergétique russe.

La loi avait été votée au Sénat par 98 voix pour et seulement deux voix contre, et par 419 voix pour à la Chambre des représentants et trois voix contre ; signe d’une forte adhésion républicaine mais aussi démocrate, malgré l’opposition de Donald Trump.

Critique de l’UE, riposte de la Russie

Les sanctions ont été critiquées en particulier dans l’Union européenne, qui craint pour son approvisionnement en gaz et dénonce une action unilatérale.

La Russie avait aussi vivement réagi à l’adoption de la loi par le Congrès, assurant que les sanctions « ne rester[aient] pas sans réponse ». « Les auteurs et soutiens de ce projet de loi font un pas très sérieux en direction d’une destruction des perspectives de normalisation des relations avec la Russie », a déclaré le vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, cité par l’agence de presse TASS.