La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête sur un homme qui a forcé samedi soir 5 août l’un des contrôles de sécurité de la tour Eiffel et a sorti un couteau en criant « Allah Akbar », a annoncé dimanche le parquet. L’enquête est ouverte pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d’atteinte aux personnes » et « tentatives d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique », a-il précisé.

En garde à vue, l’homme a affirmé qu’« il voulait commettre un attentat contre un militaire et était en lien avec un membre du groupe djihadiste Etat islamique, qui l’aurait encouragé à passer à l’acte », selon une source proche de l’enquête.

Selon le récit des faits par une source proche de l’enquête, « un homme a franchi un premier portique en bousculant un agent de sécurité d’un coup d’épaule. Il a ensuite sorti un couteau en criant Allah Akbar. Des militaires de l’opération “Sentinelle” lui ont alors ordonné de poser son couteau à terre. Il l’a posé sans opposer de résistance et a été immédiatement interpellé. »

Après l’incident, « les forces de police présentes sur place ont procédé à une vérification complète du site et ont demandé son évacuation vers 0 h 30 », soit un quart d’heure avant l’heure habituelle, a écrit la Société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE) dans un communiqué publié dans la nuit, sans préciser le nombre de visiteurs présents alors. Dimanche matin, la tour Eiffel a rouvert ses portes « normalement ».