L’OGC Nice, déjà battu samedi à Saint-Etienne, s’est fait doucher à domicile (1-2) par le promu Troyes, vendredi 11 août au stade Allianz Riviera, lors de la 2e journée de Ligue 1.

Les Niçois – 3es du championnat de la saison dernière – ont pourtant mis du rythme à l’entame du match, forts de l’assurance acquise face à l’Ajax Amsterdam en Ligue des champions et grâce à un jeu de passes rodé depuis des mois.

Il a longtemps manqué un petit quelque chose dans l’avant-dernière ou la dernière passe aux Azuréens pour ne pas truster le ballon de manière stérile. Un domaine où Mario Balotelli et Wesley Sneijder, recruté en début de semaine, les auraient aidés. Mais l’attaquant italien et le meneur de jeu néerlandais se trouvaient en tribunes. Tous deux sont engagés dans une course contre la montre pour revenir à niveau, l’un, à cause d’une blessure, l’autre, à la suite de vacances forcées trop longues.

Menés en deuxième période

Bassem Srarfi trop individualiste (11e), Allan Saint-Maximin très en vue en début de match mais battu par Mamadou Samassa (18e) et Alassane Pléa dont la frappe passait d’un rien à côté après une nouvelle passe ratée de Mathieu Deplagne (35e) : Nice se maintenait sous la menace d’un Estac adroit et lucide en contre.

Il le démontrait d’ailleurs peu après la pause sur un long ballon lancé de son camp par l’inoxydable Benjamin Nivet que son avant-centre malien Adama Niane à la lutte avec Dante poussait devant un Yoan Cardinale trop avancé (53e).

Surpris par un orage soudain et par ce but, les Aiglons croyaient se remettre dans le bon sens sur le penalty converti pour l’égalisation par l’attaquant Pléa à 1 partout (63e).

Mais, une belle action collective champenoise initiée par Stéphane Darbion et parachevée par le milieu offensif Saîf Khaoui (1-2, 85e), entré en jeu peu avant, renvoyait sèchement les Niçois à la réalité de la Ligue 1.