A Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, en mai 2014. / Natalia Seliverstova / RIA Novosti

Un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine le 1er septembre. Le Kremlin a annoncé dans la soirée du mardi 22 août que les dirigeants russe, ukrainien, français et allemand avaient apporté un appui « décisif » à la mise en place d’un tel accord avant la rentrée scolaire.

L’annonce officielle de cette trêve par le groupe de contact sur l’Ukraine devrait intervenir ce mercredi, précise la présidence russe dans un communiqué émis à l’issue d’une conversation téléphonique au format dit « de Normandie ».

« Les dirigeants ont dit leur espoir que cette trêve amènera à une amélioration constante de la situation en termes de sécurité pour les écoliers et tous les civils du Donbass. »

Dans un communiqué de la présidence, Kiev, qui a confirmé son soutien à l’annonce d’un cessez-le-feu, a précisé également que les quatre dirigeants – la chancelière allemande Angela Merkel et les présidents russe, Vladimir Poutine, ukrainien, Petro Porochenko, et français, Emmanuel Macron – avaient « réaffirmé leur engagement personnel envers les accords de Minsk », signés en février 2015.

Plus de 10 000 morts

Selon un décompte de l’Agence France-Presse, 34 soldats ukrainiens ont été tués lors d’affrontements avec les rebelles prorusses, depuis l’instauration d’un cessez-le-feu le 24 juin dans l’est du pays.

Les accords de Minsk ont donné naissance à une série de trêves entre les séparatistes et les forces de Kiev, régulièrement rompues par des flambées de violence dont s’accusent les deux camps. Les accords visent aussi à instaurer un début de dialogue politique entre les insurgés et le gouvernement, mais peinent à être mis en œuvre.

L’Ukraine est en proie depuis plus de trois ans à ce conflit, qui a fait plus de 10 000 morts. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de soutenir financièrement et militairement les rebelles, ce que Moscou dément.