LES CHOIX DE LA MATINALE

Deux festivals de jazz et un dossier Elvis Presley pour bien commencer le mois de septembre.

DEUX FESTIVALS :

  • Les Rendez-vous de l’Erdre, entre Nort-sur-Erdre et Nantes (Loire-Atlantique), du 31 août au 3 septembre

Affiche des Rendez-vous de l’Erdre. / DR

Fondés en 1987, placés depuis 2005, pour la partie musique, sous la responsabilité du directeur artistique Armand Meignan de l’Europa Jazz Festival du Mans, Les Rendez-vous de l’Erdre mêlent navigation de plaisance et musique, surtout du jazz et du blues.

Le parcours d’une trentaine de kilomètres sur la partie de la rivière l’Erdre comprise entre Nort-sur-Erdre et Nantes (Loire-Atlantique), sera entrepris du jeudi 31 août au dimanche 3 septembre. Avec 200 bateaux (dériveurs, quillards, à avirons, canots automobiles, à vapeur…). Les concerts, tout au long de la rivière et à Nantes abordent tous les styles, du New Orleans à l’improvisation, en passant par le big band, le bop, le blues, le swing manouche, etc.

Parmi les artistes attendus, le cornettiste et chanteur Médéric Collignon, en solo, duo, avec le quartette Wax’in, avec Jus de Bocse, les trombonistes Jean-Louis Pommier et Daniel Zimmermann, le tubiste François Thuillier, les guitaristes Bill Orcutt, Boulou et Elios Ferré, le pianiste Jacky Terrasson avec le trompettiste Stéphane Belmondo et le chanteur et joueur de oud Majid Bekkas, l’accordéoniste Daniel Mille, les groupes Swing of France, Azy4tet, Ginkgo, Buttering Trio, Market Street, Freaks, Sassy Swingers, les fanfares Le Grand Machin chose, Ooz Band, The Brassta et Zygos Brass Band, le sextette finlandais Gourmet, un hommage à Don Cherry et Gato Barbieri par le saxophoniste Pierrick Menuau, le Foenix Big Band, l’hommage à Joe Zawinul mené par le saxophoniste Emile Parisien et l’accordéoniste Vincent Peirani, la pianiste Rita Marcotulli avec le saxophoniste Matthieu Donarier et le contrebassiste Sébastien Boisseau… Sylvain Siclier

Les Rendez-vous de l’Erdre, entre Nort-sur-Erdre et Nantes (Loire-Atlantique), du 31 août au 3 septembre. Tél. : 02-51-82-37-70. Accès libre.

  • Jazz à La Villette, à Paris et Pantin, du 31 août au 13 septembre

Affiche du festival Jazz à La Villette. / DR

Dans les différents lieux du vaste parc de La Villette, dans le 19e arrondissement parisien (La Grande Halle, la Cité de la musique, le Cabaret sauvage, la grande salle de la Philharmonie) et à L’Atelier du plateau, au Studio de l’Ermitage, dans le 20e arrondissement et La Dynamo, à Pantin, le festival Jazz à La Villette va et vient entre vedettes et nouveaux venus, avec quelques écarts vers les musiques du monde ou le funk. Du jeudi 31 août au mercredi 13 septembre, les propositions des organisateurs seront donc variées.

Avec notamment le claviériste Cory Henry, De La Soul (31 août), le saxophoniste Pharoah Sanders avec le percussionniste Zakir Hussain et le pianiste Joachim Kühn (1er septembre), le bassiste Richard Bona, l’historique Workshop de Lyon, le saxophoniste Thomas de Pourquery avec Supersonic (2 septembre), le bassiste Foley avec notamment le saxophoniste Kenny Garrett et le claviériste Larry Dunn (3), le chanteur Gregory Porter, les groupes Manasonics et The Recyclers avec le batteur Steve Argüelles et le claviériste Benoît Delbecq (5), les pianistes Laurent de Wilde et Ray Lema (8), l’orchestre Le Sacre du tympan, la chanteuse Dianne Reeves avec en première partie la saxophoniste Hanna Paulsberg (10), le contrebassiste Christian McBride (11), le saxophoniste Archie Shepp (12, qu’il aura été possible de rencontrer, sur réservations, le 10, à 11 heures au café de la Cité de la musique). S. Si.

Jazz à La Villette, Grande Halle, Philharmonie, Cité de la musique et Cabaret sauvage dans le parc de La Villette, accès 211, avenue Jean-Jaurès, Paris 19e. Atelier du plateau, 5, rue du Plateau, Paris 19e, Studio de l’Ermitage 8, rue de l’Ermitage, Paris 20e et La Dynamo, 9, rue Gabrielle-Josserand, Pantin. Du 31 août au 13 septembre. Tél. : 01-44-84-44-84 et 01-40-03-75-75. De 10 € à 40 €.

À RÉSERVER : les films de concerts de David Gilmour et de Black Sabbath au cinéma

De plus en plus souvent, les films de concerts de vedettes du rock bénéficient de séances spéciales au cinéma, avec projection sur grand écran un même jour un peu partout dans le monde. Ce sera le cas pour le guitariste David Gilmour et pour le groupe Black Sabbath.

David Gilmour - Live at Pompeii (Cinema Trailer) - for one night only September 13th
Durée : 01:01

Pour David Gilmour, dont il est mentionné sur les affiches qu’il est « le guitariste de Pink Floyd », il s’agit d’un montage de ses deux concerts les 7 et 8 juillet 2016 dans l’amphithéâtre de l’ancienne cité romaine de Pompéi, recouverte par la lave lors de l’éruption du volcan Vésuve en l’an 79. Pink Floyd y avait joué, sans présence du public, en octobre 1971, déjà en vue de la réalisation d’un film. Ce Live at Pompeii 2016, qui sera publié en DVD, Blu-ray et CD le 29 septembre, par Columbia/Sony Music, sera projeté mercredi 13 septembre dans plus de 2 000 cinémas dans le monde. Pour la France, ce sont les salles du circuit Pathé qui participent à cette opération.

Black Sabbath "The End of The End" 60 Sec Trailer
Durée : 01:04

En ce qui concerne Black Sabbath, l’un des groupes britanniques à l’origine du heavy metal les plus connus depuis le début des années 1970, c’est le concert du 4 février 2017, à la Genting Arena de Birmingham, qui sera montré le 28 septembre dans plus de 1 500 cinémas dans le monde. La liste des salles pour la France est à retrouver sur le site dédié Blacksabbathfilmtickets.com. Ce concert avec trois des membres fondateurs de Black Sabbath, le chanteur Ozzy Osbourne, le guitariste Tony Iommi et le bassiste Geezer Butler, le dernier de ce qui était annoncé comme leur dernier tour, a eu lieu dans la ville où le groupe s’est formé en 1968. S. Si.

UN MAGAZINE : dans « Rock & Folk » de septembre, un dossier Elvis Presley

Couverture du n° 601 du mensuel « Rock & Folk », septembre 2017. / DR

Le 16 août 1977, dans l’après-midi, Elvis Presley est retrouvé évanoui dans sa salle de bains, à son domicile, une propriété appelée Graceland, à Memphis (Tennessee), victime d’une crise cardiaque. Il sera déclaré mort quelques heures plus tard, à l’âge de 42 ans. Plusieurs milliers d’Américains se rendent sur place, le monde du rock – même si le Presley des dernières années avait perdu de sa superbe – est en deuil.

Quarante ans plus tard, le mensuel Rock & Folk consacre, dans son numéro de septembre, un dossier à celui qui avait été surnommé le King, le roi du rock’n’roll. Thomas E. Florin revient d’abord sur le studio d’enregistrement et la compagnie phonographique Sun Records de Sam Philips (1923-2003), sans qui rien ne serait arrivé pour Presley et quelques autres personnalités du rock des origines, au début des années 1950. Puis Nicolas Ungemuth détaille une séance d’enregistrement devenue mythique, en décembre 1956, de Presley avec Jerry Lee Lewis et Carl Perkins (1932-1998), qui ne connut une sortie officielle qu’en 2006.

Avec Thomas E. Florin l’on part ensuite visiter Graceland, devenu un lieu à visiter, où le roi est désormais le dollar. Jérôme Reijasse évoque la « garde rapprochée » du chanteur, dite The Memphis Mafia. Enfin Patrick Eudeline se penche sur la carrière du chanteur au cinéma, « 31 films, avec beaucoup de panouilles et quelques grands moments » précise le texte de présentation de l’article.

Le reste du magazine, avec Josh Homme, de Queens of The Stone Age en couverture, propose notamment des articles sur Helena Noguerra, Fleet Foxes, BB Brunes, Marquis de Sade, The Cars… les chroniques des principaux disques du mois, nouveautés et rééditions, les rubriques cinéma, livres, BD, DVD, etc. S. Si.

« Rock & Folk », no 601, septembre 2017, 6,40 €, vente en kiosques, abonnement sur le site Internet du mensuel.